Eté 2012

La saison avance et nous arrivons bientôt à l'hiver et à Noël déjà !
les jours sont maintenant très courts mais, quelquefois, en levant les yeux au bon moment (très court) le soir venant, nous apercevons des couchers de soleil très colorés là, on sait que la nuit suivante sera très froide, voire glaciale !
La page ''d'été 2012'' se termine sur la photo ci-dessus, rendez-vous sur une nouvelle, ''Hiver 2012/2013''. J'espère que ce document vous a apporté du plaisir et qu'il vous a donné envie de parcourir nos magnifiques montagnes de ''Tarentaise, Vanoise, Lauzière'' durant l'été 2013 !
Merci de vos visites très nombreuses et je vous souhaite de merveilleuses et belles fêtes de fin d'année.

C'est l'automne quel bonheur de ''traîner'' en soirée sur les cimes, il y a vraiment une lumière particulière qui ne se trouve qu'à cette période de l'année. Par contre vous rejoignez à coup sur votre voiture à la nuit noire . . .
Nous voici ici dans les Bauges, les Bauges ces montagnes sauvages d'une grande beauté. Nous sommes ici au-dessus du Col du Haut du Four 1518 m et en direction du Parc à Mouton 1850 m petite pointe en herbe, magnifique belvédère avec une vue imprenable sur la chaîne du Mont Blanc, la Vanoise et même jusqu'à l'Oisan . . .
Sur la photo, la première pointe à gauche s'appelle le Mont d'Arménaz 2120 m puis, l'arrête de l'Arpette qui vous conduit au Mont Pécloz 2160 m. Derrière et au fond, le Mont Trélod 2160 mètres également.

L'automne est bien là et distille ses lumières si particulières et ses merveilleux couchers de soleil. Si par bonheur, quelques ''nuages de traîne'' se colorents et semblent s'enflammer sous les derniers rayons d'un soleil pâle, c'est merveilleux.
Nous revenons ci-dessus de la Croix de Dormiaz 2002 m et le soleil se couche derrière la Grande Lanche 2110 m sur le massif du Grand Arc.

Il est d'autres lieux anchanteurs qu'il est agréable de parcourir, vous êtes ci-dessus au Lac du Petit. Cette randonnée, se fait à partir de Sainte Foy Tarentaise, La Masure, le Crot et le parking de Pierre Giret. Vous passez ensuite au Refuge du Ruitor et à partir ce cette grande plaine glacière, vous remontez le Ruisseau du Petit jusqu'à sa source par des terrains humides ou il y a des passages chaotiques pour traverser le torrent dans des blocs laissés par le Glacier du Grand en se retirant. Il vous faut alors franchir un étroit goulet pour arriver sur le plateau du Grand Lac du Petit et du Petit Lac du Petit !
Pour le déjeuner, il est vivement conseillé de monter sur votre gauche, sous les Oeillasses ou il y a une vire herbeuse ensoleillée, à l'abri du vent d'ou vous avez une vue extraordinaire sur cet endroit de rêve ou seuls les Chamois et les Marmottes en ont le privilège de vivre . . .

Pour le retour, il est vivement conseillé de partir d'ou vous avez déjeuner, il y a un petit col tout près et vous remarquerez qu'un petit sentier mal tracé sur sa droite, il vous conduira au Lac du Verdet 2460 m et au Lac Longet 2400 m. C'est pour vous un retour facile avec peu de dénivelé supplémentaire qui vous conduira non seulement vers ces deux Lacs de légende mais au travers d'une multitude de ''Gouilles'' plus ou moins grandes toutes plus jolies les unes que les autres dans leur environnement.
Ci-dessus, vous avez la Gouille Perchée 2420 m avec à sa gauche, les Oeillades très beau site d'escalade, la Pointe du Tachuy 2830 m, le Grand Assaly ou Pointe du Petit 3130 m et invisible sur cette photo les Glaciers du Ruitor.
Pour le retour, il y a un mauvais sentier qu'il ne faut pas perdre mais qui vous descent avec un peu d'attention sous la Chapelle Saint Pierre d'ou vous n'aurez aucun mal à rejoindre votre voiture à Pierre Giret.

Magnifique et sauvage Beaufortain, la montagne comme on l'aime.
Bien sur, le cadre est un peu surfait car, cet endroit a du beaucoup changer avec la construction du barrage mais, le cadre actuel est beau. Outre le barrage, cette sortie du Rocher du Vent est d'autant plus innattendue qu'elle comporte le passage d'un petit tunnel ce qui avouez-le, est tout de même très rare pour être raporté et qui de plus, surplombe à sa sortie un deuxième barrage, celui de la Gittaz.
Pour voir tout cela allez sur le Rocher du Vent.
Bien sur, pour les amateurs de Via Farrata, celle du Rocher du Vent est splendide que se soit du point de vue technique ou environnemental.

Mais au Rocher du Vent, il y a aussi cette magnifique vue sur la chaîne du Mont Blanc que vous avez aussi tout au long des crêtes et, qu'il est conseillé de parcourir au retour. Elles ne sont pas difficiles mis à part un léger passage rocheux très court et extrêmement facile pour arriver à la Roche Merles. en espérant que vous ayez la chance d'y découvrir un Bouquetin.
Pour le retour, c'est facile, vous ''plongez'' dans les prairies jusqu'au Col des Saulces et la vous avez un chemin qui vous ramène à Plan de la Lai. Le col des Saulces est la passage obligatoire de la randonnée qui va au Refuge de la Croix du Bonhomme.

C'est toujours avec plaisir que l'on revient à l'Arpettaz devant cette très belle chaîne de la Lauzière qui change de saison en saison, voir de jour en jour !
Là, en ce début de septembre, il a plu abondamment sur la Tarentaise refroidissant l'atmosphère et blanchissant les hautes cîmes au-dessus de 2200 m.

A la fin de l'été, les Sorbiers des Oiseleurs ou Sorbiers des Oiseaux se parent de leurs magnifiques fruits rouges marquant de loin en loin les bordures de forêts. Ses fruits régaleront un grand nombre d'oiseaux dans l'hiver. La vue ci-dessus a été prise à l'Altiport de Méribel au début septembre.

La traversée du Lac des Vaches fait parti d'une randonnée très prisée et très fréquentée pour accéder aux Refuges de la Vanoise 2516 m. La montagne est très belle ce lundi 3 septembre avec un très léger saupoudrage de neige tombée en ce tout début de septembre mais, le foëhn souffle fort et il fait froid. Au fond, on aperçoit les grosses moraines du glacier de la Grande Casse.
Sur de vieux ouvrages, il est dit que traverser le lac des Vaches est dangereux car on risque de prendre un sérac se décrochant du Glacier au-dessus. On peut alors prendre conscience du recul extraordinaire de ce même glacier que l'on ne voit plus derrière ses grosses moraines. !

Il a l'air triste ce magnifique Patou et cherche désepérément sa route. Il a certainement perdu son troupeau en suivant quelques randonneurs et s'accroche désepérément à nous dans la descente vers Pralognan. Nous faisons tout pour qu'il renonce à son projet mais, rien à faire, c'est avec nous qu'il veut aller. Pourtant, nous sommes sur qu'il est recherché par son propriétaire. Aux Fontanettes, il disparait comme il est venu . . .
Nous pourrions donc appeler cet endroit "Lac du Patou'' 2328 m . . .

Autre endroit non moins paradisiaque, la petite pointe du Mont Coua 2773 m. Placée au-dessus du Lac du Mont Coua 2672 m, elle est un belvédère exceptionnel sur le Glacier de Gébroulaz qui il y a seulement deux siècles, descendait presque au Refuge du Saut . . .
Pour l'heure, il peut toujours nous monter au Dôme de Polset 3501 m ou à la pointe de Polset 3531 m. En ce moment, il subit la canicule. Les nuages que vous voyez n'ont apporté aucune pluie ou neige, il fait trop chaud et trop sec pour cela., quand viendront-t-elles ?

Sa majesté le Bouquetin, Roi des Alpes, se repose au-dessus du petit Lac de l'Observatoire. Il nous regarde du haut de son belvédère et n'a même pas eu la politesse de se lever à notre passage. Remarquez son air sombre, il nous dit son déplaisir de nous voir. Peut-être médite-t-il sur sa condition animale et de ses rapports avec l'homme . . .
Remarquez aussi ses ''chaussons de varappe'' qui lui permettent de tenir sur les rochers dans des pentes abruptes.

- 3 - Le sentier reste incertain et il faut souvent s'arrêter pour faire le point mais, ça y est, je le tiens, mon altimètre est à 2450 m, la crête est juste au-dessus, il y a même un ancien cairn pour matérialiser l'endroit et le petit col qui en permet l'accés. Je sens monter en moi le plaisir de la découverte, qui a-t-il derrière ?
Son paysage est grandiose, le silence presque total si ce n'est le bruit des Clarines des vaches de l'alpage du Bellechat. Ce bruit diminue encore et disparait dès que je passe la crête. Aussi loin que mon regard ne porte, aucun visiteur n' est en vue !
C'est beau, trés beau avec tout le massif du Mont Blanc comme toile de fond mais, plus près, toutes les crêtes qui mènent à la Légette du Grand Mont 2366 m. puis, devant le Dard 2489 m suivi du passage du Dard qui ''tombe'' dans les Lacs de la Tempête d'un côté et dans la vallée d' Arêche d'autre part puis devant, massif, le Grand Mont 2623 m.
L'endroit est le terrain de jeux de la très grande course d'hiver, la ''Pierra Menta'', superbe exploit sportif l'hiver.
Je décide de ne pas aller sur le Grand Mont. Je préfère cet endroit sauvage oublié de tous au grand bonheur des Chamois que l'homme a repoussé dans ces ilôts aussi inaccessibles qu'oubliés !

- 2 - Le sentier est incertain, très incertain et bientôt, je ne sais plus si c'est à droite ou à gauche . . . De plus, le brouillard épaissi momentanément. Que faire de mieux sinon prendre un petit encas. Le vent souffle froid, je cherche un endroit très à l'abri et douillettement assis dans l'herbe, je me régale du silence et des gâteries misent dans mon sac le matin.
Pendant ce temps, j'observe le coin et là, la voie à suivre devient évidente et elle est confortée par mon GPS. Le ciel se dégage progressivement et je vois le hallo du soleil qui brille au-dessus des nuages ! Il faut y aller, tout va bien, je passe la petite vire et continue mon chemin.
C'est alors que levant mon regard pour chercher ma route, je vois deux têtes m'observer avec le plus grand intérêt, ces Eterlous apeurés finissent par partir et rejoindre la harde que j'entends traverser la pente de droite en faisant rouler des cailloux dans le vide pour rejoindre les crêtes bien à l'abri des curieux de mon genre (photo ci-dessous).

- 1 - Depuis longtemps, je rêvais de cet itinéraire hors du commun que m'avais donné un ami, itinéraire qu'il avait pratiqué dans sa jeunesse lorsque pour lui enfant du pays, les pentes rapides étaient l'ordinaire de son environnement de berger. Il ne savait pas si celui-ci pouvait être retrouvé car, il ne l'avait plus pratiqué depuis . . .
Les prévisions météorologiques étaient favorables, de légers nuages le matin et le ciel deviendrait totalement bleu dans la soirée. Armé de mon GPS. ou le sentier figure, à la fraîcheur du petit matin et dans le brouillard, je gravis allègrement les lacets qui montent aux Ardoisières de Cevins et là, même avec un peu de brouillard, je trouve le départ sans problème.

On peut facilement de Tarentaise faire une balade en Maurienne et de plus, une magnifique randonnéee. Passez le Col de la Madeleine et descendez du côté Saint François de Longchamp jusqu'à la première épingle à cheveux. Là, il y a un télésiège et près de lui un parking pour garer votre voiture. On voit alors le départ d'un sentier pièton bien marqué près du télésiège. Prenez le et continuez en direction du Col de Montjoie, il n'y a ''que'' 357 mètres de dénivelé. Vous trouvez des panneaux indicateurs aux principaux carrefours. Par un chemin très facile qui se redresse sur une moraine, vous arrivez alors au col de Montjoie 2253 m, magnifique belvédère sur la Maurienne et plus loin, sur l'Oisans qui se détache avec les magnifiques sommets myhiques de La Meije, la Barre des Ecrins et du Pelvoux, sans oublier plus près de nous, les trois Aiguilles d'Arves ou le Pic de l'Etendard. . .

D'un côté du Col, vous avez la Roche Bénite 2264 m d'une part et de l'autre côté, vous avez le Roc Rouge 2375 m. Avant ce Roc, vous avez son contrefort très accessible du Col ou vous pouvez partager le pique nique devant le panorama exceptionnel cité sur la photo précédente, c'est un endroit magique.
Le repas pris, vous pouvez aller facilement sur le Roc Rouge pour pimenter cette sortie. Notez que la pointe derrière le groupe s'appelle la Louche Percée 2434 m. Elle précède le Rocher de Servatan 2610.
A partir du Col on peut, si l'on est en forme, descendre et remonter en face par le col de Servatan 2439 m. et descendre côté Col de la Madeleine par un sentier noté difficile sur les pancartes de directions cela peut permettre un magnifique circuit.

Vous êtes ici au Col de la Bathie superbe fenêtre sur la Chaîne du Mont Blanc. Malheureusement en été, il est assez rare de pouvoir voir ce majestueux sommet sans nuages. Il est conseillé les jours de beau temps d'être au Col le matin de bonne heure (et de bonne humeur . . .) et si possible, au lever du jour c'est alors extraordinaire.
Un petit plus avec cette vieille pancarte toujours au col avec sa belle écriture et qui tranche avec l'uniformité des plaques jaunes qui ne permettent aucune fantaisie, un peu comme la vie autour de nous. Il nous reste la montagne qui est elle, très diverse et très belle ainsi, elle nous permet encore le rêve et la méditation.

Une des fenêtres dans les Brèches de Portetta met en évidence l'Aiguille du Fruit 3051 m. Devant, vous avez le Roc des Merlets 2720 m et le col de Chanrossa 2540 m, sur sa droite. Col célèbre l'hiver qui descent sur les Creux de Courchevel.
Vous pouvez aussi remarquer sur votre gauche tout près de la pyramide, le premier Lac des Merlets 2400 m, juste en dessous des Refuges des Merlets.
Les deux tours ou monolhites formant le cadre sont à gauche, la Tour Penchée et à droite, le Bec.

Sur la photo ci-dessus, nous venons de passer la petite porte "Breche de la Portetta". Elle est un passage possible entre Saint-Bon-Courchevel et Pralognan la Vanoise. C'est un passage un peu difficile et certainement pas accessible à tous bien entendu. Il faut noter cependant que l'accès côté Courchevel est plus facile que du côté Pralognan.
Attention cependant, l'endroit est constitué de pierres instables et, il est vraiment conseillé de prendre toutes les précautions qui s'imposent et surtout ne pas faire rouler de cailloux.
Le 13 juillet, il faisait froid, nous avions les mains gelées, malgré le ciel peu enclin aux éclaircies, la journée est restée sèche jusqu'au soir mais, la nuit fut très arrosée !

Juste pour contredire la photo péssimiste éditée précédemment, le ciel était bleu ce samaedi 7 juillet avec quelques formations dans la vallée qui allaient se dissiper au fil des heures ou former de petits cumulus sympathiques au-dessus des montagnes montrant malgé tout, une petite instabilité qui ne tournera jamais à l'orage.
La photo ci-dessus a été prise en montant sur la pointe de Cons 2065 m au-dessus d'Ugine et plus précisément de Marthod.
Le petit nuage cache la vallée de la Tarentaise mais, on peut reconnaître facilement au fond, le massif de Péclet Polset et le plateau des glaciers de la Vanoise.

Que c'est sympathique d'arriver fatigué sur la petite pointe de la Sellive et de rester émmerveillé devant la multitude de fleurs de toutes sortes qui sont là pour vous accueillir ! Peut-être veulent-elles être la récompense à nos efforts soutenus pour venir les voir . . .
Ainsi, ces merveilleuses Pensées Alpines Jaunes ou viola carcarata zoysii. Cette fleur trouve son bonheur sur ce massif calcaire très sec et très ensoleillé.

A 2000 m sur la crête de la pointe de Cons, on trouve encore ces magnifiques Roddhodendrons qui bien sur et peut-être l'aurez-vous reconnu, servent de cadre au massif du Mont Blanc. Le Mont Blanc lui-mêne se cache derrière son gros cumulus joufflu qui bien sur, ne le quittera plus de la journée.

Ce Saxifrage blanc à feuilles rudes, saxifraga diapensioides pousse dans les mêmes conditions que les Pensées jaunes précédentes sur la pointe de la Sellive, formation calcaire très ensoleillée.
Sur ce rocher pousse également en abondance, cette petite fleur jaune l'Hélianthème appelée aussi "fleur du soleil".
Ce massif calcaire qui prolonge le massif des Aravis est seulement coupé par la large vallée qui mème d'Ugine au Lac d'Annecy. Il est composé à partir du Col de Tamié, de la Belle étoile 1843 m, le Pas de l'Ane vous permet de rejoindre le Chalet et le Col de l'Arpettaz 1580 m conduisant au Rocher Rouge ou Pointe de la Négresse 1720 m, plus loin, la pointe de la Deuva 1710 m, puis, le Rocher Blanc 1884 m, la Pointe de Gruessajran et enfin la Dent de Cons 2062 mètres prolongée en arrête par le rocher de Prani 1987 m. En contrebas de la face sud, vous voyez le Col de la Sellive 1727 m et la pointe de la Sellive 1817 m qu'il est facile d'atteindre à pertir du Col par un itinéraire pentu mais pourvu d'un cable.

Je voudrais bien éditer des photos de soleil et de lumière mais, hélas, celle ci-dessus représente bien la météo de ce début d'été 2012 en montagne. Partis, pour une petite course au-dessus du Refuge Pierre Larron dans la vallée des Avanchers, nous avons été pris par l'orage peu avant la crête ce qui nous a obligé à faire demi tour pour rejoindre le petit refuge . . .
Même si en dessous, nous sommes accueillis par les alpages très fleuris de ce printemps 2012 devant le massif de la Lauzière, il n'en reste pas moins que nous aurions beaucoup aimé profiter un peu du belvédère magnifique sur la Vanoise !
Patience, c'est le début de l'été . . .

Vous êtes ici au coeur du Parc National de la Vanoise avec bien sur le plus haut massif du Parc l'Aiguille de la Gande Casse 3855 mètres d'altitude. Cette montagne majestueuse est mythique. Elle comprend deux pointes celle de droite, (vue de Pralognan) est la pointe Mathews 3783 mètres, celle de gauche est la pointe de la Grande Casse située au bout d'une arrête neigeuse qui s'élance fièrement vers l'est. Au centre le glacier des Grands Couloirs qui permet aux alpinistes nombreux l'été, de gravir ce magnifique sommet. C'est une course glaciaire relativement facile quand les conditions neigeuses sont bonnes mais qui peut devenir très difficile en fin de saison lorsqu'elle se découvre et devient tout en glace. De plus, la fonte du glacier des Grands Couloirs en rend l'accès difficile. Bien se renseigner avant toute tentative.
Juste devant, l'Aiguille de la Vanoise qui à donné le nom au Parc National 2796 mètres d'altitude et qui comprend de magnifiques voies d'escalade, côté lac des Vaches. On peut aussi la faire en traversée par son arrête très aérienne.

Vous êtes ici au-dessus du Col de Napremont 2154 m sur le sommet du Plan de la Roche, cet endroit magique qui constitue un belvédère extraordinaire sur la Vanoise-ouest et entre autre, la photo précédente sur la Grande Casse et l'Aiguille de la Vanoise. Derrière nous, la Portetta, à gauche au premier plan le Rocher de Villeneuve 2197 m et au fond, le massif du Jovet et le Roc du Bécoin 2594 m.
En ce moment les conditions sont difficiles et on ne peut pas faire de prévisions à long terme. Cette journée de mardi est un ilôt bleu au centre de perturbations succesives.

Les gagées (genre Gagea) sont des petites plantes monocotylédones à bulbe appartenant à la famille des Liliacées. À l'exception d'une ou deux espèces à fleurs blanches, elles ont toutes des fleurs jaunes à six pétales libres, formant le plus souvent une étoile, parfois une cloche. Les diverses espèces sont très proches les unes des autres, se différenciant par l'absence ou la présence de poils, et surtout par le nombre et la forme des feuilles basales (très grandes) et caulinaires.
La photo ci-dessus est une Gagee fistuleuse trouvée non loin du col du Petit Saint Bernard qui vient de s'ouvrir au public ces jours derniers pour une nouvelle saison estivale.

Ah ! le printemps, quelle belle saison, les fleurs s'ouvrent le plus rapidement qu'elles le peuvent exposant leurs belles couleurs pour provoquer la pollinisation.
C'est le cas de cette magnifique touffe de Gentianes printanieres qui attire l'oeil par son bleu innégalable. La photo ci-dessus a été prise non loin du Col du Petit Saint Bernard du côté Italien.

On peut voir ici une superbe image qui pourrait très bien avoir été un support interessant pour "Claude Monet" le grand peintre du 19 ème siècle mais, encore eut-il fallu qu'il montât à cet endroit de rêve que malheureusement, peu de personnes ne fréquentent.
Au fond, vous avez la chaîne de montagne du Grand Arc avec au centre la pointe du Corbeau et à droite les Grandes Lanches de Saint Paul sur Isère.

Nous sommes le lundi 28 mai 2012 et malgré le temps chaud, voire orageux qui provoque la fonte de la neige, il reste malgré tout de grosses quantités de neige en altitude sur les versants nord et plus particulièrement aux endroits ou se sont amoncelées les grosses congères de l'hiver dernier très "neigeux.
Nous arrivons ici au Refuge du Bozon 1984 mètres d'altitude. Le petit lac est encore a demi gelé ce qui confère à l'endroit encore plus de charme et de mystère.
Vous remarquerez sur cette image le ciel tout noir sur la pointe de Comborsier nous faisant craindre un orage qui ne viendra heureusement jamais . . .

La montée est raide pour atteindre les "grands sommets" de la Lauzière. La photo ci-dessus montre la montée au "Rocher du Pays 2480 m" dans la Lauzière entre le Rognolet 2600 m. et la Roche Noire 2560 m.
Le Ciel est merveilleusement bleu mais, il est tombé 5 à 10 cm de fraîche sur le massif la veille. Ce matin, il fait froid, nous voyons même des stalagtites de glace aux bords des torrents que nous traversons. Cela donne une neige "facile à marcher" qui n'enfonce pas, une merveille pour randonner.
Sur les sommets, au-dessus de 2000 mètres, il reste encore beaucoup de neige.

Comme toujours lorsque l'on gravit un sommet le spectacle est toujours grandiose, vous êtes ici sur le sommet sud du Rocher du Pays 2480 m.. Il continue par un épais dôme de neige avec de grosses corniches du côté de Celliers. Bien sur, le vent souffle souvent de l'autre côté, de la "grande vallée".
Tout au bout de ce dôme, le massif du Mont Blanc avec son sommet et celui des Grandes Jorasses sur la droite.
C'était une journée merveilleuse, trois experts en ski de randonnée ont gravit la Roche Noire 2560 m. par de raides couloirs et descendus par des pentes non moins pentues, nous donnant un magnifique spectacle. La petite neige tombée la journée précédente roulait sous leurs spatules et glissait avec eux mais rien de dangereux. En tous les cas bravo pour ce petit exploit sportif et bravo à la jeunesse . . .
Reste que malgé cela, notre périple sur notre "petit sommet" a été un véritable bonheur !

Il existe une superbe petite boucle (750 mètres de dénivelé environ), elle part du village de Feissonnet et monte dans un vieux chemin traditionnel sur le plateau de Pussy à gauche du torrent de Pussy (dans le sens de la descente) et juste derrière le village de Feissonnet.
Traversez alors Pussy, et prenez la direction de Nécuday. Deux virages au-dessus de là, au point 1020 m. d'altitude, vous trouvez un chemin sur votre droite qui part légèrement parallèle à la route assez large au départ mais qui devient piétonnier ensuite. Attention, il ne faut changer de direction que lorsque vous arrivez à un carrefour "à 4 directions", prenez alors à droite dans le sens de la descente vers. Ce chemin vous mènera au tranquille village de la Mouche accueillis par le joyeux tintamare des clochettes d'un joli troupeau de "Chèvres chamoisées".
De là, c'est plus difficile de trouver votre chemin, dans la combe en-dessous du village, il vous faut trouver le début d'un joli sentier traditionnel avec des murets qui vous ramènera au village de la Rochette ou à Feissonnet par le plateau.
Attention, cette année, les diverses tempêtes hivernales ont couché beaucoup d'arbres rendant par moment le passage très délicat sur la dernière partie du chemin avant les prés de Feissonnet. Il est préférable de descendre au village de la Rochette, il y a un carrefour au-dessus et une inscription en rouge figure sur un arbre.

"L'amour, toujours l'amour" au printemps dans le monde animal, voici une rencontre insolite qui l'eut été moins si cette image ne représentait pas une scène d'approche pour la reproduction. En effet, à ce moment là, le Gros Lezard Vert mâle devient tout bleu à la gorge par l'excitation. C'est donc à une scène pathétique et peu courante que nous avons eu la chance d'assister, il faut être là au bon moment et toujours en éveil.
L'image ci-dessus a été prise sous la Mouche petit village de Pussy (tarentaise).

Nous sommes ici à mi-chemin entre Nécuday et le Chatelard, de gros nuages orageux se forment sur la Vanoise et le soleil devient très chaud. Plus tard, le tonnerre grondera et nous aurons un peu de "grosse pluie" à notre arrivée à la voiture.
Ce qui marque à cette époque de l'année en montagne c'est la dominante du vert très prononcé. La neige laisse un sol saturé en eau, chauffé par le soleil de printemps, tout cela stimule les plantes, on peut "presque" les voir grandir, se développer. Au fond, dans la vallée, La Léchère puis Aigueblanche et les Gorges de Pont Séran qui permettent l'entrée à Moutiers Tarentaise (darentasia).
La couverture de cette grange, ne renait pas avec le printemps mais représente bien les vieux villages savoyards avec des pentes importantes et des tôles qui contibuent à faire glisser la neige pour décharger les toits.

Bienvenue sur la nouvelle page de votre "Album Photos" de l'été 2012 et, pour commencer cette nouvelle saison quoi de plus normal que de voir une série de photos sur les premières fleurs de nos belles montagnes qui prennent leur tenue d'été avec beaucoup de verdure et de nombreuses fleurs.
Sur la photo ci-dessus, la Soldanelle des Alpes s'ouvre dès que les névés se retirent.