chalet jeunesse et famille meribel
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Chalet Jeunesse et Famille Meribel
Relais Cap France Meribel

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Histoire de la Maison Familiale de Vacances
de 1971 à 2002



(Clic photo)
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"Jeunesse et Famille" Méribel.
de la création à 2002.





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histoire de jeun

esse et Famille meribel
2007,  la Fête du Cinquantenaire de l'Association
"Jeunesse & Famille" à Méribel
les Allues
 et le montage sur l'histoire de l'Association "Jeunesse & Famille"
et du centre de Vacances qu'elle gère à Méribel les Allues depuis 1957 à ce jour.

Pour voir ces deux montages, cliquez sur les photos-vignettes ci-dessous :


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La journée du cinquantième


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Histoire de Jeunesse &  Famille de 1957 à 2007.



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chapitres histoire jeunesse et famille
Les chapitres de l'histoire.
***

D'ou vient Jeunesse & Famille

Mais pourquoi les Maisons Familiales de Vacances

Du temps, mais, peu d'argent

  La Chaudanne dans les Années 50

Achat du Chalet "le Trivier" à Morel

Village de Morel dans les Années  70

L'arrivée d'un  Directeur permanent

La vie de l'Association

Démolition et reconstruction de la grange Collomb

Une petite Maison mais un grand coeur

Le changement

Un projet ambitieux mais une Maison partagée

Des années de galère et de recherche


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association jeunesse et famille
D'ou vient "Jeunesse et Famille"
Il faut remonter à l'année 1957 pour trouver un Abbé vendéen à l'origine des racines vendéennes de la "Maison Familiale de Vacances Jeunesse & Famille" de Méribel les Allues. Elle dépend toujours de nos jours de la Fédération des Maisons Familiales de Vacances, 28 place Saint Georges à Paris 19 ème, qui est devenue, par la suite, Fédération Cap France http://www.capfrance.com/ pour satisfaire à la modernité. La Fédération des Maisons Familiales de Vacances a compté dans les années 80 jusqu'à plus de 100 maisons réparties à travers toute la France, à la mer, la montagne et la campagne.



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maisons familiales de Vacances meribel

Mais pourquoi les Maisons Familiales de Vacances ?
Il faut remonter aux mouvements sociaux de 1936 pour trouver la loi ouvrant un droit aux congés payés. Cette loi a donné du temps de loisir aux ouvriers et employés mais pas d'argent pour partir en vacances ; c'est alors que de nombreuses associations prirent le relais.
Ci-dessous, rappel de la promulgation de la loi sur les congés payés de1936 : (citation)


"Antoine Prost : " Dans le courant du mois de juin, deux lois sont votées : une loi sur les 40 heures, une autre sur les congés payés. Comme on est à chaud, au cœur des grèves et des occupations d’usines, les sénateurs n’osent pas s’y opposer. Ce qui fait que ces lois sont publiées très rapidement, avant les vacances scolaires qui, à l’époque, débutent le 14 juillet. Avant cette loi, les employés (de banque, de commerce, de bureau) qui étaient mensualisés bénéficiaient de congés. Il n’en allait pas de même pour les ouvriers, dont la paie tombait tous les quinze jours et qui étaient payés à l’heure (ils le resteront longtemps, du reste, puisque la généralisation de la mensualisation est une conquête de 1968). De fait, le paiement à l’heure conduit à penser que si l’on ne travaille pas, on n’est pas payé. À l’époque, l’idée d’être payé à ne rien faire est incroyable, paradoxale. On peut considérer, de ce point de vue, que le Front populaire est davantage une conquête de temps que de salaire, parce qu’avec les 40 heures et les congés payés, c’est le temps qui est à l’ordre du jour. Notamment le temps soustrait aux chronométreurs".

Toutefois, poursuit-il, on aurait tort de s’imaginer que les congés payés déclenchèrent une ruée. On estime qu’en 1936, quelque 600 000 ouvriers sont partis en vacances. Ils seront 1 800 000 l’année suivante (1 800 000, c’est le nombre de billets de transport Léo-Lagrange, c’est-à-dire à tarif réduit, qui ont été vendus). Nombreux sont ceux qui passent leurs congés chez eux, à refaire les peintures et les tapisseries, ou à jardiner. Certains partent dans la famille. En tout cas, on ne part pas très loin. Quant à la généralisation des congés payés... D’après les statistiques de l’INSEE sur les taux de départs en vacances d’été en fonction des catégories professionnelles, 41 % des ouvriers sont partis en 1965 ; 46 %, en 1974 ; 48,7 %, en 1975 ; 52,1 % en 1976... Il convient d’ajouter que les ouvriers devront attendre 1955 avant d’obtenir la troisième semaine ; 1962, pour la quatrième (mesure prise à la suite d’un accord d’entreprise conclu chez Renault, qui sera généralisée), et 1982 (13 janvier) pour la cinquième (gouvernement de Pierre Mauroy). "


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jeunesse et Famille assoc vendeenne

Du temps, mais, peu d'argent.

Après 1936, certaines Associations veulent promouvoir le droit aux Vacances pour tous. Les Français de cette époque avaient un peu plus de  temps mais pas assez d'argent pour partir. Il leur fallait des établissements à très bas prix pour les accueillir. Une première Maison Familiale de Vacances gérée par une Association d'inspiration Protestante fut créée à Sète, le Lazaret sur le bord de la Méditerrannée. Ces Maisons se multiplièrent progressivement à travers toute la France après la deuxième guerre mondiale, et se regroupèrent alors au sein d'une Fédération pour défendre leurs intérêts auprès des pouvoirs publics, ce fut "la Fédération des Maisons Familiales de Vacances", citée précédemment.

C'est en 1953 que notre Abbé Vendéen tenta l'expérience des Maisons Familiales de Vacances. (Lire le détail des Assemblées Générales de 1957 à 1961) Il créa l'Association "Jeunesse & Famille" en 1957 avec madame Jeanette Bouvet comme première Présidente. En premier lieu, l'Association, loua chaque année dans différentes régions, des locaux divers, même des écoles, pendant les Vacances d'été. 

Ce fut le début de l'activité de l'Association avec un petit groupe de vacanciers, presque tous Vendéens, qui suivait chaque année de lieu en lieu. La Vendée de cette époque avait de grandes familles pouvant aller jusqu'à 6 ou 7 enfants, et l'Association se devait tout naturellement de les aider, et son action fut, et restera longtemps, surtout "familale". Les débuts, au dire des participants, étaient très rustiques mais très conviviaux. On raconte que certains établissements loués n'avaient pas l'eau chaude voire même pas de robinets intérieurs, il fallait aller chercher l'eau à la pompe dans la cour ! 

Aux environs des  années 60, le point d'accueil se fixa à Méribel les Allues, au chalet "l'Edelweiss" dans le Village de Mussillon. Ce chalet fut loué plusieurs années de suite ; la vallée de Méribel comprenant de très belles sorties en montagne plaisait aux vacanciers vendéens qui souhaitaient y revenir. Progressivement, le groupe pris des liens à Méribel qui commençait tout juste le développement touristique que nous connaissons maintenant.


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La Chaudanne dans les Années 50 !


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Au fond, le Mont du Vallon.




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chalet du trivier morel meribel

Achat du Chalet "le Trivier" à Morel.


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Une vue de l'hôtel "le Trivier" devenu par la suite "Jeunesse & Famille" avec, en
en amont, la "grange Collomb" achetée et réparée en 1968.



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Village de Morel dans les Années  70 !


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Au fond, le clocher de la chapelle Sainte Brigitte.



Derrière la Maison Familiale, le vieux village de Morel avec sa chapelle "Sainte Brigitte" et son four à pain. Ce village était principalement agricole avec un troupeau de quelques 90 vaches. A cette époque, le moindre petit pré pentu était fauché et nettoyé. Femmes et hommes s'activaient dans les champs du matin au soir avec l'aide des mulets. Chaque village de la Vallée formait sa propre communauté et entretenait sa chapelle et son four, chacun y faisant le pain à son tour. L'entraide était la règle.  Malgré cela, les habitants s'amusaient collectivement avec des rencontres et des veillées aux périodes plus calmes ou pendant les longs hivers, ou parfois dans un parfait isolement dû à un hiver rigoureux et neigeux. Les villageois devaient alors lutter contre la neige pour ouvrir le chemin jusqu'au village du dessous, "Mussillon", où était l'école. Pour ce faire, on utilisait là-aussi le mulet qui tirait deux perches en forme de charrue qui écartaient la neige de chaque côté. Dans les années 50, les habitants furent sollicités pour vendre partie de leurs terrains pour développer la future station de ski, bien que le premier ski ait commencé en 1939, avant la guerre. Des Anglais voyaient déjà la beauté du site, mais aussi les possibilités de développement du domaine skiable. C'est d'ailleurs un Anglais, monsieur Lindsay, qui fut le premier président de la station qui, progressivement, réunira par des constructions tous ces petits villages pour devenir "Méribel" (de Meribelarum, le Belvédère, en latin paraît-il). Certaines personnes âgées me confièrent que l'arrivée massive des touristes, passant sans leur adresser la parole, les avait beaucoup choqués au début. Elles avaient la nostalgie du temps passé, mais n'est-ce pas là une constante du modernisme ambiant ? De nos jours, les habitants des Allues se sont fait déposséder de leur vallée, même si beaucoup d'entre eux ont aujourd'hui beaucoup d'argent mais, paradoxalement, peu de vie sociale et commune !


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achat du trivier par jeunesse et famille

L'arrivée d'un  Directeur permanent.

L'achat de ce chalet donnait de nouvelles responsabilités à l'Association "Jeunesse & Famille" et à son Conseil d'Administration, qui décida alors de rechercher et de nommer un couple de directeurs permanents pour gérer la Nouvelle Maison Familiale de Vacances. S'ajoutait à cela le développement des sports d'hiver à Méribel. La Maison pourrait donc être ouverte l'été et l'hiver et, de ce fait, on pourrait atteindre l'équilibre financier avec des permanents. 

L'Association était alors et reste totalement bénévole, la gestion sans aucun but lucratif. L'argent restant après les comptes de gestion et de fonctionnement était complètement réinvesti pour le confort des Familles adhérentes et la modernisation du Chalet. En 1967, il restait encore une grange qui jouxtait la maison et qui était donc entre la route et l'hôtel. La grange de monsieur Collomp, des Allues, était alors achetée et un premier agrandissement était réalisé l'année suivante. Il comprenait, au sommet, trois chambres, 2 de 4 places et 1 de 2 places, au niveau intermédiaire, l'appartement du directeur et au sous-sol les réserves de la cuisine, le hall à ski et le bureau. C'était déjà l'embryon d'une Maison Familiale de Vacances.





Carte postale des années 80.


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Maison Familiale Jeunesse et Famille Morel Méribel les Allues.




Carte postale éditée dans les années 80. La propriété est alors un havre de paix dans la verdure environnante et pourtant, de nombreuses bandes de terrain ne sont pas encore propriété "Jeunesse & Famille". La station se développe rapidement et il faut absolument effectuer un remembrement pour préserver la tranquillité des Familles. A cette époque, un promoteur aurait pu acheter les terrains juste en-dessous de la Maison et construire un programme immobilier restreignant la vue sur la Vallée. Petit à petit, tous les terrains-clés furent achetés et, en particulier, ceux au-delà du ruisseau qui permirent par la suite le développement de Jeunesse & Famille. De nos jours, il reste encore quelques problèmes, mais l'Association est en position de force pour leur règlement.

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mfv jeunesse et famille meribel

La vie de l'Association

Comme dans toutes les Associations, des rivalités et des pressions s'exercèrent à l'intérieur du Conseil d'Administration, et le premier couple directeur qui resta sept ans, fut bientôt remplacé par un couple Vendéen qui, lui, gérera six ans l'établissement. C'est alors l'arrivée de Josette et Clovis Avrit qui prennent la suite pour une durée beaucoup plus importante, de 1971 à 2002. (Lire "une vie à découvrir" page Accueil). La Maison est alors entre la colonie de Vacances et la Maison Familiale, mais reste dans la moyenne des autres maisons de la Fédération de cette époque. Elle dispose d'une très jolie et très agréable salle à manger voûtée, comme on peut les trouver dans les granges savoyardes. Cependant ces voûtes avaient été reprises et rénovées pour faire la salle du restaurant de l'hôtel "le Trivier". Les pierres avaient été crépies et une cheminée avait été intégrée dans un pilier.






Une Salle à Manger voutée comme les granges du Village.




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Une sympathique petite Salle à Manger voutée.



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Un minuscule salon panoramique jouxtait l'entrée et la cuisine était à l'extérieur, couverte de tôle. Chaque chambre avait un lit pour les deux parents et, dans la même pièce, un ou deux lits en fer, superposés, ce qui faisait des chambre de 4 ou 6 places. En 1971, après l'agrandissement de 1968 dans la grange Collomb, la maison comprenait alors 17 chambres, dont deux dortoirs de 6 et 8 places pour les adolescents. Elle avait 75 couchages et accueillait couramment aux environs de 70 personnes, plus particulièrement aux vacances scolaires.
A cette époque, les parents déjeunaient dans la salle voûtées et les enfants, avec quelquefois les ados, déjeunaient au sous-sol dans une salle particulière appelée "salle de jeux"


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premier chantier jeunesse et famille


Démolition et reconstruction de la
grange Collomb.




Les travaux de la "Grange Collomb"


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Travaux, vue arrière et toit de l'ancienne cuisine.




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garderie enfants mfv jeunesse et famille



Salle de jeux des enfants d'alors.



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Chaque chambre était équipée seulement d'un lavabo et souvent, comme alors, d'un "bidet". A chaque étage, il y avait une douche et un WC, que les familles se partageaient sans aucun problème !

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petite maison familiale de vacances

Une petite Maison mais un grand coeur !
La Maison correspondait alors parfaitement à une certaine demande familiale. Les Familles allaient de vacances en vacances et de Maison en Maison à l'intérieur de la Fédération, recherchant l'ambiance de partage et d'amitié qui était à la base de l'accueil, avec une gestion complètement désintéressée et non lucrative qui permettait des prix bas, et ceci pendant une quinzaine d'année. Les Familles françaises faisaient leur choix en fonction de leur préférence d'activités, mer, campagne ou montagne. À la maison, les randonnées étaient gratuites et les Vacanciers participaient sans réserve aux sorties. Parmi les Familles, s'était formé un petit groupe de "fans" Jeunesse & Famille, qui revenait chaque année et qui constituait la mémoire de la maison, retransmettant aux "nouveaux" habitudes et traditions, us et coutumes. Bien sûr, à Jeunesse & Famille, la montagne était le lien du groupe, c'était l'activité que tous partageaient. L'hiver, l'ambiance, tout en restant amicale, dépendait beaucoup plus de contraintes extérieures, telles le niveau de ski qui permettait beaucoup moins les activités de groupe.
Cependant, l'animation intérieure restait très semblable à celle de l'été. Pour réduire les coûts, et ceci constituait également une activité en soi, la mise de la table, les service et la vaisselle étaient totalement à la charge des Familles. Les chambres étaient remises parfaitement propres aux familles qui assuraient elles-mêmes le ménage tout au long de leur séjour.

Ci-dessous une lettre de remerciements d'une dame âgée qui avait totalement adhéré à la vie communautaire de la Maison Familiale d'alors.

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Une petite Maison Familiale très accueillante.



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maison familiale au centre de vacances

Le changement . . .
D'année en année, les Familles demandèrent plus de confort, plus de services et plus d'activités. De grands centres suivirent rapidement cette demande et toutes les formules familiales perdirent des vacanciers au profit de la multiplication des propositions, cette fois commerciales, tels le Club Méditerranée mais aussi de gros Centres de la Fédération qui prônaient la même modernisation et la même éthique de commercialisation. Les petites Maisons Familiales de Vacances devaient s'adapter ou disparaître.
Une certaine clientèle nouvelle, cherchant des établissements moins chers que l'hôtellerie traditionnelle, souvent pour des raisons économiques, et venant souvent de milieux sociaux différents, confondant et banalisant tous les Centres de Vacances par méconnaissance de leur histoire, devenait très exigeante sur les services et le confort.
Jeunesse & Famille a beaucoup moins souffert de ces changements que certaines autres Maisons, ayant une clientèle très fidèle, elle-même déterminée à conserver les coutumes de la vie simple et chaleureuse connue dans le passé. Il fallait cependant réagir et les responsables "Jeunesse & Famille"  savaient que cet avantage ne résisterait pas à la "charge commerciale". Moderniser les locaux devenait alors indispensable dans un premier temps, puis changer progressivement le fonctionnement dans un deuxième temps, tout en sachant qu'une partie des familles ne souhaitait pas cette évolution. C'est alors que des plans nouveaux virent le jour.



Projet de 1982 première esquisse.


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Maquette de Clovis du projet quelque peu modifié par la suite ; en particulier la partie nouvelle qui a vu le jour en 1982 comprend un étage supplémentaire. Ci-dessous, la plaquette envoyée aux Familles à partir de 1982 restait toujours un appel aux Vacanciers recherchant une Maison Familiale de Vacances.

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projet d'un centre familial de vacances


Un projet ambitieux mais une Maison partagée.
Comme pour tous les projets ambitieux, il a fallu beaucoup de temps et de travail pour mettre au point ce projet et trouver l'équilibre financier. Il nous fallait convaincre un certain nombre de partenaires pour trouver le financement. Il comprenait une subvention de la Caisse d'Allocations Familiales de Vendée, de l'État par le biais du Ministère de la Santé dont dépendaient alors les Maisons Familiales de Vacances. Il y aura, de plus un achat de lits par le Comité d'Entreprise de la Cogema de Marcoule, prioritaire sur deux chambres et 8 lits pour les réservations, sur une durée de 25 ans et, bien sûr, un emprunt bancaire BFCC (Banque Française de Crédit Coopératif) pour boucler le plan financier. Le projet verra enfin le jour en 1982 et 14 chambres tout confort furent construites, 8 de 2 x 2 plus 2 x 3 et enfin 4 x 2, soit 46 lits. Les chambres étaient toutes équipées de salles d'eau et WC. Le projet comprenait également une nouvelle Salle à Manger, une Salle pour le Personnel et, au sous-sol, une Salle de Jeux pour les enfants. "Jeunesse & Famille" avait mis le doigt dans l'engrenage de la modernisation mais cela n'était pas suffisant. En effet, la maison se trouvait divisée en deux parties inégales en confort, et le placement des Familles devint de plus en plus problématique, chacune d'entre elles voulant être logée dans la partie nouvelle !
Après quelque temps de recherche et de fonctionnement, un certain équilibre s'établira cependant, permettant de continuer la fonction d'une "Maison Familiale de Vacances". Nous savions tous que ce projet n'était qu'une étape dans la modernisation totale de la Maison qui devrait devenir un "Centre Familial de Vacances", pour survivre malgré tous ceux qui souhaitaient toujours conserver leur petite Maison conviviale !




Le vieux village de Morel.


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Le Village de Morel se modernise petit à petit et est maintenant restauré à 90 %. Avec les extensions de tous côtés, il forme maintenant un quartier à part entière de la station de Méribel, avec un télésiège qui vous monte directement à l'Altiport, d'où vous avez un accès sur tout le domaine skiable des "Trois Vallées".

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association a but non lucratif


Des années de galère et de recherche !
C'est alors qu'intervint un autre évènement inattendu mais important : le gouvernement en place se mit de plus en plus contre les Associations. En fait, pas contre les Associations, mais pour des Associations qui paient exactement les mêmes impôts et charges que les entreprises. Il est vrai que certains pouvaient profiter de leur position associative pour éviter la TVA. Sous cette pression gouvernementale, il devenait très difficile de soutenir une "gestion désintéressée" auprès du fisc, en France en général mais surtout à Méribel, au cœur d'une Station devenue haut de gamme. L'Association subit un contrôle fiscal dur et sauvage ; on voulait lui faire dire qu'elle n'avait pas une gestion désintéressée, se servant pour cela d'artifices, de montages, de fausses accusations qu'il fallait alors démonter avec des preuves, paragraphe par paragraphe. Nous répondions parfaitement, en ce qui nous concernait à une "Association à but non lucratif" et, après plus d'une année de tracasseries et même d'humiliations, l'Association "Jeunesse & Famille" était reconnue et aucune pénalisation ne lui fut signifiée.
Cependant, si le pire avait été évité, l'épée de Damoclès était toujours au-dessus de nos têtes et nous savions que, dans quelques années, la charge allait revenir encore plus puissante. Il valait mieux prévoir. Un décret de loi passa alors, mentionnant que les Associations qui accepteraient la fiscalisation ne pourraient plus être contrôlées sur les années antérieures. L'Association envisagea de créer une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limité) ; l'Association restait propriétaire de la Maison Familiale et louait ses locaux à l'EURL. Mais surtout, restait seul actionnaire de l'EURL le président de l'Association Jeunesse & Famille devenait également gérant de l'EURL, et cette même EURL était la gestionnaire du Centre de Vacances chargée de son fonctionnement et de la "commercialisation". Et voilà, le mot était lancé et la Maison était fiscalisée !
Cette fiscalisation n'a pas été sans souci, car elle apportait un surcroît important de travail pour suivre et produire moult déclarations précises revenant régulièrement. Le bénévolat de certains membres de l'Association pour mettre au point et aider à l'adaptation fut et demeure remarquable. Elle a eu un coût qui s'ajoutait toujours à la vie chère, pénalisant toujours et de plus en plus les Familles modestes et les prix bas.
L'agrandissement de 1982 avait maintenant presque une dizaine d'années déjà ; il devenait urgent de continuer la modernisation, la pression des familles augmentant de plus en plus de manière pressante vers l'incontournable modernité. Mais que fallait-il faire ?
Un premier architecte local consulté ne trouva pas de solution à nos problèmes, la Maison devenant compliquée, dans sa conception ancienne, accolée à une partie neuve et moderne, avec la cuisine séparant les deux parties de vie. Les locaux anciens n'étaient pas aux normes de sécurité, il existait des planchers à hauteurs différentes, des plafonds en bois et des hauteurs de portes trop petites. Peut-être même aurions-nous dû tout simplement raser complètement la partie ancienne !  Le coût de construction aurait été probablement le même en final. Cette solution posait surtout des problèmes sentimentaux à l'Association, mais aussi aux Familles. C'était la "Première Maison" achetée et on ne voulait pas la voir disparaître ! 
Le président d'alors demanda à un jeune architecte d'étudier le projet, mais celui-ci, ne connaissant pas la Maison, vint présenter des esquisses de plan totalement inadaptées et qui n'apportaient pas les solutions souhaitées. Après des explications et une visite détaillée soulignant tous les points noirs et les problèmes à éviter, il présenta un nouveau projet. Celui-ci est actuellement en partie réalisé. L'idée de départ était lancée et séduisait. Malheureusement, dans une mésentente entre architectes locaux, ce jeune fut écarté et laissa ce projet sans suite, et "Jeunesse & Famille" à nouveau dans le doute et la recherche.

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centre de vacances cap france


De la Maison Familiale au  Centre de Vacances.

Malgré cette période pas très porteuse et pas très constructive, l'activité intérieure, heureusement, restait toujours, ou pour le moins le plus souvent, des meilleures avec des groupes très fidèles qui adoraient "leur Maison" et son fonctionnement, et des nouveaux, bien sûr, qui petit à petit agrandissaient le cercle. Loin d'eux les soucis de gestion et les perspectives d'avenir, c'était la fête permanente, les Vacances, quoi de plus normal ! Pourtant, ils étaient régulièrement informés des grands projets et du fonctionnement ; beaucoup y étaient réticents et même hostiles. Fallait-il pour cela perdre l'ensemble ?



Méribel, vue de Chantemouche.

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Une très belle vallée, fermée au fond par le Mont du Vallon ( 2952 m), qui fait fonction de tampon entre la très haute montagne (avec le Massif de Péclet-Polset, 3561 m) et la vallée des Allues très ensoleillée. Elle possède un micro-climat très agréable avec très peu de vent. Chantemouche, grosse bosse au-dessus de la combe de Morel, protège en particulier le village et la Maison Familiale. On peut souvent constater la bonne implantation des villages anciens, et Morel en est la démonstration. Au premier plan, des Cirses (cirsium eriophorum).

Les années passaient et, rapidement, on pouvait voir poindre le terme de l'emprunt de 1982. Une structure doit se moderniser tous les quinze ans si elle veut survivre à l'évolution environnementale et économique. Il était donc temps de réfléchir à nouveau, même si cette réflexion n'avait jamais cessé, sur le devenir de Jeunesse & Famille ; une Maison Familiale de Vacances, un Centre de Vacances oui, mais pourquoi et pour qui ? Quels changements interviendraient dans un avenir proche ou plus lointain. Quel Centre de Vacances voulaient les utilisateurs potentiels autres que le petit "cercle d'Amis" ? Y avait-il des besoins de Vacances Familiales ? La situation de la Maison, au cœur de la Station, mais aussi au Centre des 3 Vallées, domaine skiable fabuleux, et avec ses tarifs les plus bas de notre environnement plus ou moins proche et même parmi les autres Centres de Vacances, permettait d'espérer des saisons d'hiver complètes.



Méribel vu de la Traye.


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Magnifique domaine de ski, Méribel est reliée à Courchevel par le Col du Pas du Lac et par le Col de la Lauze, mais aussi, sur le versant opposé, à Saint Martin de Belleville, puis aux Ménuires puis enfin au haut domaine de Val Thorens. Méribel s'étend sur l'adret de la Chaudanne à l'Altiport, sous le regard du Burgin (2739 m) et de la Saulire (2738 m). À gauche, une extension de Méribel, Méribel-Village, relié à l'Altiport par un télésiège à 6 places. Plus loin dans la Vallée, presque au pied du Burgin, créé de toute pièce en 1973, Méribel-Mottaret, Centre de passage des 3 Vallées à skis.

Par contre, la demande d'été ne cessait de changer, voire de diminuer. Jusqu'alors, la montagne suffisait à divertir les Vacanciers, mais la marche était maintenant vue comme une contrainte plus qu'un loisir comme avant et surtout parmi les jeunes. Les marcheurs faisaient maintenant partie de clubs divers et s'inscrivaient comme tels. Les Familles souhaitaient plus de loisirs jusqu'alors inconnus tels le VTT, les Parcours Sportifs, le Canyonning, le Rafting ... etc, à l'extérieur mais aussi une "Animation" intérieure complète et journalière. Il fallait inscrire tous ces besoins au projet pour conquérir cette clientèle d'été. Il fallait également prévoir de nombreux clubs de loisirs pour les différents âges, les Parents voulant se décharger complètement de leurs enfants. La Maison, trop petite, ne pouvait se permettre tout cela dans sa structure d'alors, en partie vieillissante. Si l'on voulait avoir une chance de survivre à ce bouleversement, il fallait revoir l'ensemble de l'établissement pour pouvoir lutter à armes égales avec l'environnement touristique.
Après moult recherches, moult discussions et devant l'énormité et la complexité du problème, un architecte annécien fut chargé d'une étude assez fine pour pouvoir évaluer la faisabilité d'un tel projet et donner une approche du coût global de celui-ci. Même si, dans un premier temps, il fallait se distancer du financier pour ne voir que le projet et son fonctionnement possible, ensuite, si le jugement était positif, viendrait alors le temps des réalités financières !
Notre architecte annécien était le bon, après une recherche minutieuse ; il reprit le projet précédent du jeune architecte mais ajouta une entrée au niveau de la route et un ascenseur central qui désservirait la cuisine en particulier qui avait un accès jusqu'alors très difficile et pénible pour le personnel, une véritable trouvaille. C'était la clé du problème.



Entrée de la nouvelle maison, 1999.



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Monsieur Herrgott, architecte à Annecy, eut une idée de génie en mettant l'entrée de l'établissement directement au niveau de la route. Pour cela, il fallait cependant détruire l'appartement des Directeurs et les reloger dans le projet en cours. Sur la rue, il y aurait également un ascenseur central pour les personnes handicapées, mais aussi pour desservir les cuisines à l'étage au-dessous, cet approvisionnement étant l'un des points noirs à surtout supprimer.

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jeunesse et famille relais cap france


Une petite Association avec un énorme projet.
Le projet comprenait 16 chambres nouvelles 2 x 2 avec salle d'eau, la rénovation de toute la partie ancienne et la mise aux normes électriques des 40 chambres pour l'accueil de groupes divers et groupes d'enfants ou classes de nature ou de neige. L'ensemble de ce projet devait pouvoir satisfaire aux demandes des divers agréments auprès des ministères concernés ou de l'Éducation Nationale, qui permettraient cet accueil, pari sur un développement complémentaire de l'activité du Centre de Vacances.
De plus, il fallait prévoir une salle à manger pouvant accueillir 120 personnes, mais aussi une très grande salle de loisirs pouvant se diviser en deux pièces séparées permettant l'accueil de deux classes.
L'ensemble des travaux était impressionnant : deux immeubles à construire et un autre à restaurer complètement ; un parking de 8 places était une condition pour l'obtention du permis de construire et une piscine paraissait indispensable pour l'activité d'été.




Esquisse du Centre avec la piscine.


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Esquisse de Monsieur Herrgott, architecte à Annecy, qui avait bien compris la demande et avait imaginé un vrai Centre de Vacances, partant d'une réalité difficile à rassembler dans un même projet. Ce document montre la piscine devant la nouvelle salle à manger et devant la terrasse panoramique. Cependant, celle-ci fut mise en attente par la suite, par économie. Il restera donc à revoir tout l'environnement dès que le budget le permettra à nouveau, l'essentiel étant de remettre la Maison à un haut niveau de confort avec une capacité suffisante pour un fonctionnement normal.      

L'ensemble était séduisant et permettait de résoudre un très grand nombre de problèmes de fonctionnement. Le Conseil d'Administration, après beaucoup d'hésitations, commençait à faire sien ce projet ambitieux. Commença alors vraiment l'étude financière de celui-ci, et là, les chiffres annoncés donnaient le vertige : de 10 à 12 millions de francs d'alors (1.500.000 à 1.800.000 euros).
Depuis le dernier chantier de 1982, beaucoup de nos partenaires avaient changé et les financements ne pouvaient être les mêmes. Pour cela, au préalable, il avait fallu changer le Siège Social del'Association de Mouchamps (Vendée) à Méribel les Allues (Savoie). En effet, l'État, s'étant décentralisé, laissait aux Régions le choix des projets à subventionner. Avec ce changement de Siège, en plus de la Région, il nous était alors possible de demander une subvention au Conseil Général de la Savoie. Pour boucler le plan de financement, il fallait également solliciter un emprunt au Crédit Mutuel de Vendée. Après maintes et maintes péripéties, nos partenaires prirent position pour le projet et celui-ci devait se faire du mois d'avril au mois de décembre pour les Vacances de Noël 1999. Aucune autre possibilité d'augmenter le temps imparti à la réalisation de ces énormes travaux, une gageure en quelque sorte.
Dans l'hiver qui précédait ces travaux et pour augmenter la difficulté, une délégation de la Sécurité Incendie inspecta la Maison et donna un avis défavorable à l'ouverture de celle-ci pour terminer la saison hiver 98/99, laissant ses dirigeants complètement démunis, ne pouvant pas annuler les réservations de fin de saison sous peine de mettre en difficulté l'équilibre financier toujours fragile et le financement même du chantier. Pourtant, nous avions déjà tous les éléments qui attestaient de la préparation des travaux pour le printemps, il fallait se couvrir !
Durant l'hiver 98/99, il fallait en plus préparer le chantier, rechercher les entreprises et suivre les demandes de financement. Le fonctionnement, lui, continuait.
Le mois d'avril arriva et il fallait commencer sans toutes les assurances de financement ou de faisabilité, mais, le temps étant compté, rien ne pouvait attendre, on ne pouvait que prendre des risques ; la course prenait son départ. Déjà, le maçon se prononça pour la pause d'une seule grue au lieu de deux comme prévu, disant qu'il avait largement le temps de faire tout le travail. Et voila, la première difficulté était là... Cette grue se plaça, pour construire le bâtiment comprenant les chambres et l'ascenseur, à l'arrière. À l'avant, commença la démolition de la partie ancienne. La construction se ferait l'une après l'autre mais pas simultanément comme prévu !



molition de 1999.


demolition1999






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chalet jeunesse et famille morel

1999, l'année terrible de la réalisation du projet.
Les travaux et démolitions étaient impressionnants et il était vraiment difficile d'imaginer une Maison ouverte et fonctionnant à Noël ! Après les fondations du bâtiment arrière et de celui de l'ascenseur, la montée des murs au niveau de la charpente, la grue fut mise à l'avant. Les pelles mécaniques creusaient pour les fondations de l'immeuble avant comprenant deux salles et 4 chambres. Au cœur de l'été, des pluies torrentielles arrivèrent malheureusement et, par ravinement, firent tomber le mur qui soutenait la route, une catastrophe de trop.
Avant de savoir qui allait refaire ce mur et surtout qui allait payer, un long temps s'écoula à palabrer. Quand ces interminables discussions prirent fin, il n'y avait plus de pelle mécanique pour creuser !
Le temps passait, passait... Lorsque le bâtiment commença à sortir de terre, on sentait poindre l'automne ! Le stress commençait à gagner les plus optimistes. Les travaux se poursuivaient cependant et l'architecte essayait de remonter le moral à tous et d'activer l'équipe autant que faire se pouvait.
A la fin du mois de novembre, à un mois de l'ouverture, des fenêtres manquaient encore alors que les peintres travaillaient sans discontinuer dans les parties arrières puis dans la partie ancienne. Trois semaines avant, il y eut une réunion pour rediriger l'équipe - quarante personnes travaillaient alors sur le chantier - à la demande des responsables qui ne croyaient pas à l'ouverture à Noël. L'architecte fit part d'une volonté de terminer et donna un planning jour par jour pour s'en sortir et surtout pour convaincre, faisant courir le bruit d'un possible dépôt de bilan si tel n'était pas le cas !
Ce fut une époque folle. Il fallait tout prévoir, l'équipement dans chaque chambre, dans chaque salle à manger et autres pièces, puis recevoir les commandes et les dispatcher.
Pour ouvrir, il fallait l'autorisation de la Commission de Sécurité qui devait avoir lieu une semaine avant l'ouverture. Quand celle-ci arriva, rien n'était terminé. Si un refus intervenait, ce serait la catastrophe.
Fallait-il embaucher tout le personnel ? La Délégation fît sa visite et constata la non-finition des travaux. Heureusement, le Maire de la Commune des Allues prit fait et cause pour le Directeur de la Maison (merci beaucoup) et fit tout son possible en faveur de l'ouverture en se portant garant du bon achèvement des travaux. Le capitaine des pompiers signa alors une ouverture provisoire. Une délégation repasserait après l'ouverture constater le bon fonctionnement de l'établissement, l'achèvement des travaux et la mise aux normes demandées lors de la visite de sécurité pour l'ouverture de l'établissement. Ouf !
La Maison ouvrit donc, avec encore des ouvriers partout, qui essayaient de terminer. Cependant, il fut impossible d'utiliser le dernier étage de la partie ancienne. Ce n'était pas trop grave ; l'ouverture de cet dernière et toute petite partie, 4 chambres, se fît une semaine plus tard pour les Vacances de fin d'année et tout pouvait continuer. Une page vraiment difficile de l'Association venait de s'écrire, mais ce passage conditionnait, nous l'espérions vivement, l'avenir et avait remis enfin l'établissement dans la modernité et dans les normes requises.




Projet 1999.



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Voici une aquarelle de Fabrice Avrit effectuée avant le chantier pour bien montrer le résultat des énormes travaux, qui ne manquaient pas d'inquiéter tous les responsables de Jeunesse & Famille, mais aussi tous les Vacanciers amoureux des vieux murs chargés d'histoire.

Il y avait alors encore énormément à faire pour terminer cet immense chantier beaucoup trop rapide qui a évité, dans l'urgence, les détails, privilégiant l'essentiel. Le support est là, et il reste encore à écrire une nouvelle page et une belle histoire par les nouveaux responsables.


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Philippe Gouillard a succédé à Clovis Avrit




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Karine Peuchet choisi par Philippe d'abord Animatrice puis Adjointe à Philippe Gouillard et est enfin devenue directrice de l'établissement jusqu'à la vente de l'étabissement en 2019.




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Valérie a remplacée Karine durant son arrêt maladie, jusqu'à la vente de l'établissement en 2019




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